Le Bonheur
Comédie de Eric Assous
Avec Myriam Grélard et François Cracosky
Plus de 100 représentations à ce jour.
Quelle est la recette du Bonheur ?
Louise et Alexandre, la cinquantaine, au hasard d’une rencontre vont jeter dans une marmite leurs ingrédients :
Epluchez soigneusement les vielles habitudes, sans altérer sa propre indépendance.
Râpez une bonne dose d’exaltation.
Ajoutez une rasade de « je ne sais pas ce que je veux, mais je suis sur de ce que je ne veux plus », deux doigts de « crainte de la vie de couple ».
Saupoudrez légèrement de « peur de finir seul ».
Remuez régulièrement, à feu doux, la mixture doit s’attacher sans carboniser.
Liez la sauce avec une bonne dose de compréhension, en prenant soin de ne pas trop mixer pour conserver la saveur de chaque ingrédient.
Parsemez généreusement de concessions.
Pour ceux qui aiment les plats relevés ajoutez-y, en fin de cuisson, une belle tranche d’ex-femme et un zest d’amant d’un soir.
Portez à ébullition sans laisser déborder.
Consommez aussitôt à bonne température.
Note d’intention de mise en scène
Peut-on aimer et avoir aimé ? Le bonheur a-t-il une date de péremption ? L’amour est-il soluble dans la vie de couple ? Autant de questions auxquelles la pièce d’Eric Assous invite à réfléchir et que j’aimerais pouvoir poser au public, par le biais de la représentation de cette œuvre d’Eric Assous dans la région PACA.
Le couple composé de Louise et d’Alexandre nous renvoie ainsi à nos propres interrogations, aux souvenirs de nos échecs passés et à cette éternelle recherche de l’amour et du bonheur. A cet espoir que nous portons tous en nous et qui nous porte lui-même.
Afin de sublimer le jeu des acteurs et de rendre limpides les émotions qu’ils échangent, je désire mettre en scène Le Bonheur de la manière la plus sobre possible. Un décor clair, confortable, principalement éclairé et coloré par des lampes afin d’ajouter à l’intimité du moment.
Je tiens également à ce que le jeu des comédiens soit le plus naturel, le plus libre possible. Il est indispensable que la complicité qui unit les personnages transparaisse de façon limpide. Comme si les spectateurs étaient les témoins privilégiés de leur vie de couple, au travers de la fenêtre d’un voisin et non pas devant une scène.
Je tiens, enfin, à ce que l’atmosphère de la pièce soit également nourrie de thèmes musicaux, qui viendront ajouter leurs couleurs à celle des sentiments des deux personnages.
Somerset Maugham écrivait que « tout bonheur commence par un petit déjeuner tranquille »… On pourrait lui répondre qu’il peut aussi se poursuivre grâce à un agréable moment de théâtre.
Presse et avis Le Bonheur
Dossier de presse – le Bonheur